Le monde change et vous ?

« En dépit de tout ce qu’on peut vous raconter, les mots et les idées peuvent changer le monde. »

Dialogue extrait du film  » Le cercle des poètes disparus  » de Tom Schulman ( 1989)

C’est sans doute l’une des initiatives les plus rafraîchissantes et inspirantes de l’été. Le projet #changerlemonde dont vous avez eu un aperçu ci-dessus a été créé en juillet par deux jeunes comédiens québécois de 26 ans. Une belle initiative positive qui m’a donnée envie d’en savoir plus. Je suis ainsi entrée en contact avec l’un des deux jeunes créateurs de ces capsules vidéos positives, Francis-William Rhéaume, qui m’a très gentiment expliqué ce qui a motivé ce projet :

«  L’idée de base était de créer une chaîne d’actions positives sur les réseaux sociaux. Nous nous sommes vite rendu compte que ce n’était pas possible qu’elle vive par elle-même et que nous devions soutenir cette idée par des capsules web. Nous avons alors recruté deux personnes formidables pour faire les images et le son. C’est à partir de ce moment-là que le projet est réellement né.

L’objectif que nous avons est simplement de créer du contenu positif sur les réseaux sociaux afin de remédier au cynisme omniprésent sur internet. Nous voulons également créer un contexte, un mouvement auquel les citoyens et internautes peuvent adhérer. Nous avons le but de rassembler, défier et inspirer nos spectateurs. »

C’est ainsi que plusieurs vidéos ont été tournées dans les rues de Montréal cet été. En voici un aperçu.

Dans cette capsule, les comédiens ont demandé à des passants dans la rue d’appeler un de leurs proches, juste pour lui dire  » Je t’aime ». Ils ont été plusieurs à jouer le jeu. Et c’est tellement bon à regarder !

Ici, nos deux jeunes québécois ont demandé à des gens de partager avec un autre passant inconnu une bonne nouvelle. Et là encore, ce qui se passe est vraiment magique. Regardez.

Ce genre d’initiative me réchauffe le coeur. Cette jeunesse créative qui tisse une toile d’énergie positive à travers le net est animée par un profond désir de changement pour le meilleur. Les mots, les idées voyagent et c’est tant mieux. Des ponts invisibles se construisent entre les gens, entre les continents. C’est si bon à observer. Nous avons aujourd’hui la possibilité de choisir nos contenus. En nous nourrissant d’images positives, nous renforçons le positif en nous-même. Alors n’hésitez pas à visiter la page « Changer le monde « sur Facebook  qui compte déjà près de 2000 fans en un mois ! Rien de plus normal après tout !C’est de la vitamine C pour le coeur et l’esprit !

@larevolutioninterieure.com

L’âme des Mohawks !

« Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre. Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi -même. » Proverbe amérindien

J’ai toujours été fascinée par les amérindiens. Enfant, j’ai beaucoup pleuré devant des films cultes :  Little Big Man et Danse avec les loups. L’histoire de ces rencontres avec des peuples autochtones me touchait droit au coeur. C’est peut-être lié au fait qu’ils incarnaient à mes yeux la liberté originelle et sauvage. L’enfant que j’étais alors était en accord total avec cette façon d’envisager la vie. J’étais également émerveillée par le lien qu’entretenait les indiens avec la nature et les esprits. Mon âme d’enfant était sous le charme de leur magie.

En grandissant, je n’ai pas forcément cherché à en savoir davantage sur les premières nations d’Amérique du Nord. Mes voyages m’ont conduite vers d’autres contrées. Et j’ai appris ailleurs des visions du monde tout aussi inspirantes. Mais ce qui naît dans nos coeurs d’enfant finit toujours par se rappeler à nous un jour.

Quand je suis partie au Québec, une petite voix m’a soufflé à l’oreille : Et si tu en profitais pour aller visiter une réserve indienne ? J’ai entendu cette petite voix en faisant mine de ne pas l’écouter. Sa demande s’est malgré tout imprimée en moi. Je n’avais absolument pas prévu de visiter une réserve et je n’avais aucune idée de la manière dont j’allais m’y prendre.

Encore une fois le hasard et de jolies synchronicités m’ont amenée exactement là où je devais aller.

Et je suis donc arrivée  jusqu’à la réserve Mohawk de Kahnawaké. Elle est située à 10 km au sud de Montréal, de l’autre côté de l’île Saint-Louis. Je m’y suis rendue avec mon amie québécoise Suzie.

La réserve n’a pas forcément bonne réputation et ma demande paraissait donc un peu incongrue. J’ai compris par la suite que les relations avaient été très tendues entre les habitants de la réserve et le gouvernement canadien dans les années 90. A l’époque, un projet d’agrandissement d’un terrain de golf avait mis  le feu aux poudres. Le projet empiétait sur des terres considérées comme sacrées. Le ton était alors monté et des guerriers mohawks s’étaient alors rebellés en mettant en place des barrages routiers. Certains d’entre eux étaient armés et un policier avait alors été tué. Un passé trouble qui résonne encore dans les mémoires 20 ans plus tard. En 2010, le conseil de la réserve a décidé d’expulser tous les non -mohawks et cette décision n’a certainement pas aidé à apaiser les choses. Le territoire est également connu pour abriter des organisations criminelles armées. Tout n’est pas toujours tout rose au pays des indiens.

Mais au moment où mon désir d’aller dans cette réserve résonne fort en moi, ces informations ne me découragent pas.  Je suis dans l’instant présent et  j’ai juste envie d’aller voir, c’est plus fort que moi. Je me dis juste que c’est trop bête d’être si près et de ne pas aller voir à quoi ressemble cette réserve.

Après bien des péripéties mon amie et moi-même  arrivons  donc à Kahnawaké. 10 000 personnes y vivent. Il y a des grandes maisons en bois, comme on en voit dans tous les villages canadiens. Des citrouilles d’Halloween décorent  les jardins. Il pleut.  Nous ne croisons pas grand monde dans les rues.

Nous décidons de visiter la petite église catholique de la réserve. Elle abrite le tombeau d’une jeune amérindienne du 17 ème siècle, Kateri Tekakwitha qui vient d’être canonisée par le Vatican. C’est la première amérindienne reconnue officiellement  comme une sainte. De nombreux amérindiens catholiques voient en elle l’incarnation du féminin sacré. Elle aurait provoqué des guérisons miraculeuses et elle est vénérée pour cela jusqu’au  Mexique et jusqu’aux Etats-Unis. L’église est magnifique, elle est lumineuse et colorée.

Nous rencontrons Trudy, une mohawk , fervente catholique. Elle est bénévole au sein de cette église. Elle nous explique  le rapport qu’elle entretient avec cette sainte. Pour elle, Dieu est partout : dans la nature, dans le coeur des hommes et dans l’esprit de Kateri, qui occupe tout l’espace dans cette église. C’est une femme vraiment positive et fervente. Elle dégage une grande sérénité et son sourire est lumineux.

Trudy nous indique ensuite l’adresse du centre culturel où sont enseignés l’art et la langue mohawk.  Nous y entrons timidement. L’accueil est chaleureux.

Le centre culturel de Kahnawaké

Je me réjouis à l’idée d’en apprendre plus sur les traditions et les us et coutumes de cette tribu, qui fait partie des six grandes nations iroquoises.  Nous rencontrons Martin Akwiranoron Loft, l’un des responsables du centre, il prend le temps de nous  guider au sein du petit musée qui est consacré à l’histoire de la communauté. Il nous explique qu’il y a 50 ans, 90 pour cent des habitants de la réserve parlait la langue mohawk. Aujourd’hui ils ne sont plus que 10 pour cent. Au sein de la réserve, l’anglais est davantage utilisé que le français. De nombreux mohawks ont travaillé aux Etats-Unis, ils ont contribué à construire les buildings des grandes villes et la communauté compte quelques milliers de membres dans l’état de New-York.

Dans le couloir du centre culturel, je suis saisie par un portrait représentant un chef Mohawk en 1710.  » C’est une pièce de collection « , explique Martin.

Un chef mohawk ( 1710 )

Nous découvrons aussi le travail d’une jeune artiste locale, Margaret. Ses tableaux représentent les différents clans mohawks : les clans de l’ours, de la tortue et du loup. Elle nous explique que le clan est transmis par la mère. La société mohawk est une société matrilinéaire. Les femmes y jouent un rôle central. Voici quelques-unes des toiles exposées par Margaret.

Au sein du musée , nous découvrons également des photos datant du début du siècle dernier et représentant des familles mohawks.

Martin nous explique que dans sa culture il est important de remercier. Une prière commence toujours par une pensée de gratitude. Il poursuit en nous disant que lui-même remercie chaque matin le soleil de briller. Les amérindiens se sentent reliés très fortement à la nature. Il continue en nous narrant  le mythe de la création du monde, à travers la légende de la femme tombée du ciel. The skywoman.

By Shelley Niro (1954)

Voici ce que révèle la légende.

« Il y a très longtemps, il y avait un monde du ciel peuplé des gens du ciel. Un grand arbre fournissait la lumière au Monde du Ciel. Il était formellement interdit de blesser cet arbre qui illuminait le Monde du ciel. Une jeune femme du ciel qui était enceinte persuada un jour son mari de creuser autour des racines de l ‘arbre. La femme du ciel se pencha pour regarder dans le trou et plus bas, elle vit un autre monde recouvert d’eau. La femme du ciel tomba dans le trou vers le monde du dessous.

Un aigle qui volait en altitude la vit tomber et avertit rapidement les autres oiseaux, qui s’élevèrent rapidement pour attraper la Femme du ciel. Ils demandèrent à la tortue géante s’ils pouvait la poser sur son dos. La femme du ciel dansa 13 fois  autour de la tortue , à chaque fois la tortue grandit jusqu’à ce qu’elle devienne un continent entier. La tortue est aujourd’hui le symbole de l’Amérique du Nord pour les amérindiens.

La femme du ciel donna naissance à  des jumeaux. Le premier né était le Bon Esprit. L’autre jumeau causa la mort de sa mère et devint l’Esprit du Mal. Le bon Esprit pris la tête de sa mère et l’ accrocha dans le ciel, ce qui forma le soleil. Le mauvais jumeau façonna les étoiles et la lune à partir du corps de sa mère. Il enterra les parties restantes de la Femme du Ciel sous la terre. C’est ce qui explique que  les êtres vivants peuvent toujours trouver de la nourriture dans le sol de la Terre-Mère. Le bon jumeau se mit  à créer les bonnes créatures de la Terre. Son frère fit l’inverse. Quand le premier créa les roses, le second créa les épines. L’un devint le maître du Jour et l’autre le maître de la Nuit. Mais tous deux sont nécessaires à un monde équilibré. »

Sandra et Martin, notre guide

Cette histoire m’a vraiment enthousiasmée. Tout simplement car elle met l’énergie féminine au coeur de tout ce qui existe, personnellement, je trouve cela très poétique.

Il arrive que nous ayons une sorte d’impulsion à vouloir faire quelque chose, sans vraiment comprendre pourquoi. On  nous a appris à ne pas écouter cette impulsion irrationnelle. Qui sait si elle ne nous conduirait pas à notre perte ?Je crois pourtant qu’il n’y a rien de plus efficace que de se faire sa propre opinion en explorant soi-même le monde avec un regard bienveillant.

Avoir un regard bienveillant, permet à l’autre d’offrir le meilleur de lui-même.

Je suis également persuadée qu’on peut transcender les conflits du passé grâce à la valorisation de l’art et de la culture. L’art et la culture c’est ce qui révèle l’âme d’un peuple. Quand on commence à s’intéresser aux traditions, à la vision du monde de l’autre, aussi différente soit-elle de la nôtre, on commence à le comprendre et on peut alors commencer à dialoguer, à partager. On se rend compte alors que si notre rapport au monde est différent, nous cherchons tous la même chose : la reconnaissance, la paix, le bonheur. Je rêve parfois d’un monde où l’on porterai davantage attention à ce qui nous unit plutôt qu’à ce qui nous divise et où on encouragerait les rencontres interculturelles.

J’aime regarder ce qu’il y a de meilleur chez l’être humain. Et vous savez quoi ? Quand on commence à faire cela, je vous garantis qu’on se sent chaque jour plus heureux.

Je remercie les mohawks que j’ai rencontré pour leur accueil ! Je remercie la petite voix qui m’a conduite jusqu’à eux. Et je remercie mon amie Suzie de m’avoir suivie dans cette expédition.

La vie est un voyage chers fidèles lecteurs, votre boussole, c’est votre intuition. Votre passeport, c’est votre sourire. Ce qui compte ce n’est pas la destination. C’est le voyage. Nous sommes tous des explorateurs.

Liens pour aller plus loin :

Le musée canadien des civilisations

La réserve de Kahnawaké

La spiritualité autochtone à l’Université du Québec à Montréal

Merci de votre fidélité chers lecteurs !

Depuis presque 5 mois j’écris sur ce blog et vous me lisez. Je ne vous connais pas tous personnellement mais je tenais à remercier chacun d’entre vous. Un lien invisible s’est tissé entre nous et vos commentaires et vos messages d’encouragement m’apportent une énergie bien réelle.

Vous êtes plus d’une centaine aujourd’hui à avoir souscrit à ce blog. Et je suis heureuse que mes articles suscitent votre intérêt !

Je ressens la chaleur de votre présence bienveillante. Je me sens accompagnée comme le suggère cette photo que j’aime beaucoup.

Je suis portée à vous offrir encore de nombreuses belles rencontres. De nouveaux articles se préparent. Dans à peu près un mois je m’envolerai vers Montréal. J’ai envie depuis longtemps de prendre un grand bol d’air frais chez nos cousins québécois. J’en profiterai pour vous ramener un peu d’oxygène du  » Nouveau Monde ».

Je suis heureuse de faire cela car je crois profondément à la beauté de l’être humain. Je suis guidée par le désir de diffuser des idées neuves et positives et de créer des ponts entre les gens et les connaissances.

A vous, amis blogueurs américains, canadiens, indonésiens, anglais, indiens, suisses et français je vous envois toute mon affection, car vous m’inspirez à chacun de vos posts. J’aime vraiment ce sentiment de connexion qui dépasse les frontières de nos pays respectifs.

Merci à tous de votre confiance et de votre soutien. J’apprécie énormément nos échanges !!!

Surtout n’hésitez pas à me faire part de vos interrogations, de vos envies. Si je peux trouver l’information qui vous manque je me ferai un plaisir d’enquêter pour vous dans la mesure du possible, car ce blog est pour l’instant un projet personnel.

Pour moi un journaliste est là pour témoigner. Il va chercher l’information, poussé par sa curiosité. La curiosité n’est pas un vilain défaut bien au contraire, la curiosité c’est ce qui nous permet d’aller regarder ce qu’il se passe au-delà du miroir.

Actuellement bien sûr le monde est en crise. Vous avez tous les jours votre dose de mauvaises nouvelles et de drames. Mais le monde ne se résume pas à cela. Le monde est vaste. De nombreuses personnes oeuvrent chaque jour pour améliorer les choses. Simplement cela n’intéresse pas la plupart des médias.

Personnellement j’aime les gens. J’aime les histoires de vie, j’aime la capacité de l’être humain à surmonter les crises. J’aime rencontrer des personnes atypiques qui nous prouvent que l’impossible est possible. J’aime ceux qui font bouger les lignes de nos certitudes. J’aime par dessus tout rencontrer des personnes lumineuses et diffuser leurs messages. J’espère que vous aurez plaisir à les découvrir ici !

A très bientôt chers lecteurs …..

Bien cordialement…

Sandra C.

« Le journaliste est un interprète de la curiosité publique » Bernard Pivot

« Nous ne pouvons pas vivre sans témoins. Une histoire non racontée n’a pas eu lieu. » François Poirié 

Et si le bonheur dépendait de nous?

Le créateur d'happiness-seekers.infoAndré Gaumond est un homme souriant. « J’essaie de sourire au moins une fois par jour! ». Ce réalisateur québecois a fait du bonheur une philosophie de vie, et aussi un projet artistique : happiness-seekers. info.

Sur ce site web André Gaumond s’interroge sur la notion de bonheur. Il  y partage près d’une trentaine  d’interviews.  Des anonymes, des thérapeutes, des artistes y livrent leur vision concrète du bonheur et expliquent comment ils travaillent  au quotidien à être plus heureux.

André Gaumond  se définit comme un « chercheur de bonheur », mais c’est d’abord un homme de cinéma. Il  travaille  dans ce monde d’images depuis près de 25 ans. Il a réalisé des documentaires : I can’t, I live in Cuba ( 2004) , Vietnam, the country of dreams   (2007), il a collaboré à des films américains , travaillé avec Tony Scott, le réalisateur de Déjà Vu et de ‘ L’Attaque du métro 123. Il est le fondateur des Productions de l’Eveil créé en 1998 et il  a réalisé les vidéos des conférences du moine bouddhiste français, proche du Dalai-Lama,  Mathieu Ricard, lors de ses voyages au Québec.

Et puis un jour, en 2009  au cours d’une conversation entre amis, lors d’une de ces soirées où l’on refait le monde, le voilà qui se pose cette  question: Qu’est ce que le bonheur? Des philosophes ont déjà tenté d’y  répondre  à travers les siècles. Il décide donc de trouver sa réponse à lui, en  allant filmer des gens heureux.  L’idée est de donner la parole à Mr Tout le Monde , « quelque soit son histoire, son background », précise le réalisateur. Le projet happiness-seekers est alors lancé !

André Gaumond, a l’âme d’un aventurier. Quelques jours plus tard,  le voilà qui part à la chasse aux personnes lumineuses, souriantes et joyeuses . Et il va en trouver. Dans son entourage, d’abord. Son idée fait causer à Montréal au Québec . De rencontres, en rencontres,  le voilà qui atterrit chez Lorraine Morin. 80 ans ,un bel accent québecois,  une vie riche d’expériences pas forcément toujours très heureuses d’ailleurs, et une sacrée philosophie de vie.

La voici:

Sa quête des secrets du bonheur le pousse dans des endroits improbables. Comme ce jour où il décide d’interroger les gens dans la rue à Las Vegas. Dans cette cité perdue au milieu du Nevada ,  le bling-bling est roi. Et pourtant. André Gaumond y découvre des personnes inspirées et inspirantes.

Il y a aussi Silvia Ricciotto-Sabash, une chanteuse argentine rencontrée dans la rue à Montréal.« C’est son sourire lumineux, joyeux qui m’a attiré vers elle, elle dégageait une incroyable énergie« , confie le créateur d’Happiness -Seekers. Une intuition confirmée par la joie qui émane de  cette artiste chaleureuse  et atypique :

Que tirer de toutes ces rencontres ?  Pour André Gaumond, c’est aujourd’hui évident. Le bonheur vient de l’intérieur, et il naît dans le moment présent.

Tous ces témoignages, dans leur diversité se rejoignent sur un point : être heureux est un vrai choix, et l’assumer dans ce monde , est presque un acte militant. Cette affirmation, ne nie en aucun cas la souffrance, la douleur, la tristesse. Ceux qui parlent aujourd’hui sur le site happiness-seekers.info, du bonheur,  ont eu leur lot de deuils, de drames  et de blessures. Ce qui les différencie des autres , c’est leur capacité à choisir de regarder ce qu’il y a de plus beau dans le monde, de concentrer leur attention sur ce qui leur fait du bien! 

Une leçon simple et pourtant si peu enseignée et encore moins pratiquée au quotidien!

André Gaumond espère dans l’avenir créer une série documentaire sur le bonheur, à partir de ces témoignages .Il est également en contact avec des spécialistes en neurosciences de l’Université McGill au Québec . Il s’intéresse à la musicothérapie et à l’épigénétique, c’est- à- dire à l’étude de  l’influence de l’environnement sur l’ADN. Les scientifiques savent aujourd’hui que les émotions positives stimulent le système immunitaire. D’autres découvertes restent à venir. L’ idée du réalisateur est de mettre en perspective l’expérience des gens avec les résultats obtenus par les chercheurs. « A travers ce projet, je souhaite avoir un point de vue global de ce qu’est le bonheur quelque soit le pays, quelque soit les conditions de vie des gens. Nous pourrons ainsi lutter contre la propagation de tout ce qui empêche les gens d’être heureux« , indique le réalisateur, « et notre démarche est totalement indépendante, je n’appartiens à aucun courant ni spirituel ni politique, je veux juste comprendre ce qui relie les êtres humains », conclut-il.

Le travail d’André Gaumond est loin d’être isolé sur le web. Le québécois espère d’ailleurs que son projet dépassera les frontières de sa province. Il rêve d’un projet international et collectif autour du bonheur alimenté par des vidéos réalisées dans le monde entier.

Les retours sur le net sont déjà très encourageants :« on m’envoie des mails de Russie, du Japon, pour me parler de ces vidéos« .

Bizarrement, les diffuseurs,  c’est à dire les chaînes de télévision ne s’arrachent pas le projet.

Mais André Gaumond, est bien trop positif de nature pour s’arrêter à cela. Cet homme est sans doute un précurseur.

Et si l’avenir de l’humanité, c’était bien le bonheur?

Liens utiles pour aller plus loin:

La biographie d’André Gaumond

L’université McGill

Le point sur l’épigénétique

Et bien sûr http://happiness-seekers.info/