« Le but de l’évolution personnelle est d’être de plus en plus soi-même, dans n’importe quelle situation, au lieu de revêtir un rôle.
En d’autres termes, le meilleur enseignant n’est pas celui qui joue le rôle d’un enseignant, mais celui qui est une personne authentique au sein de sa classe.
Le meilleur parent n’est pas celui qui joue le rôle du parent, mais celui qui est une personne authentique au sein de sa famille.
C’est en évoluant en tant que personne que l’on laisse tomber les rôles pour n’être plus que soi-même dans toutes les circonstances de la vie. »
Carl Rogers, psychologue américain ( 1902-1987)
Cette scène drôle et émouvante a été filmée à Sydney en Australie et publiée sur Youtube il y a quelques jours à peine. Je ne sais pas ce que j’aime le plus dans cette vidéo, l’incroyable liberté de cet homme qui danse son parapluie à la main, sans s’émouvoir du regard amusé des gens qui l’entourent ou alors l’abandon total de cette policière, qui l’espace d’un instant se moque de son statut et se laisse aller à cette danse avec ce vieil homme déjanté. Que c’est bon à regarder !
Combien de fois dans notre vie, nous cachons-nous derrières des masques imposés par la société ? Nous jouons tellement de rôles, qu’à force nous finissons pas croire que nous sommes les personnages que nous jouons. Cette vidéo nous rappelle que nous ne sommes pas uniquement notre statut, notre fonction sociale. Il y a autre chose qui nous anime en profondeur, quelque chose qui fait danser cet homme et cette femme, en dépit du regard des autres.
Nous sommes avant tout des êtres sensibles, nous ressentons tant de choses que nous n’exprimons cependant pas, par peur d’être jugé ! Et pourtant, il n’y a rien de plus beau que de laisser s’exprimer ce feu intérieur, cette petite graine de folie et d’originalité que nous portons tous en nous. L’énergie qui se dégage de cette vidéo a un réel effet. Elle est palpable, car on se sent revigoré par tant de liberté exprimée dans la magie d’un instant.
Ce couple de danseurs atypique nous rappelle à quel point l’abandon est libérateur, à quel point le partage est nourrissant, à quel point il est important de faire tomber certaines barrières, pour enfin se sentir libre d’être soi en toutes circonstances.
Qu’est-ce que la liberté ? Selon le dictionnaire, c’est « l’état de quelqu’un qui n’est pas soumis à un maître « . Qui est notre maître au quotidien ? Notre mental ou notre coeur ? La question mérite d’être posée.
Lorsque nous nous interdisons d’exprimer en nous notre vérité, nous ne sommes pas libres. Nous nous dépossédons de notre pouvoir. Les préjugés, la peur du regard de l’autre, nos croyances, nous entravent. Si on enlève toutes ces limitations qui naissent uniquement dans notre esprit que reste-t-il ? A vous d’écouter la réponse qui résonne en vous.
Alors j’ai juste envie de dire ceci. Si un jour vous avez vraiment envie de faire quelque chose parce que vous brûlez de le faire. Faites-le.
Tout va bien. Vous n’êtes pas fou. Vous avez juste envie d’être vivant ! Et il n’y a pas de mal à vouloir se sentir vivant non ?
PS : J’ai demandé à un blogueur australien si cette femme policière pouvait avoir des problèmes avec ses supérieurs parce que elle avait dansé en tenue de service. Voici sa réponse :
« The policewoman will not get into trouble. In Australia we appreciate character in a person and like to not take life too seriously, so she will be just fine. I think that her police colleagues will have a good laugh about her regarding her dancing
Konstantine »
» La policière n’aura pas de problèmes. En Australie nous apprécions la personnalité d’un individu et nous aimons les personnes qui ne se prennent pas trop au sérieux, donc tout est ok ! Je pense que ses collègues ont bien ri en la regardant danser ! »
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